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20 février : Journée mondiale de la justice sociale

ouvrieres_en_usineS’il est bien une notion aussi peu et mal partagée sur les différents continents, c’est bien celle de la justice sociale. Et quand l’assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, elle a certainement mesuré la distance qui séparait le vœu de certaines réalités…
Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités. Le renforcement de la justice, la promotion de l’équité, la démocratie, la participation et la transparence sont les axes de travail proposés par l’assemblée.

Voici deux approches au sujet de cette justice sociale :

– celle des Nations Unies :
« La justice sociale est une condition fondamentale de la coexistence pacifique et prospère des hommes au sein des nations et entre les nations elles-mêmes. Nous servons la justice sociale lorsque nous défendons l’égalité des sexes ou les droits des peuples autochtones et des migrants. Nous faisons progresser la justice sociale lorsque nous abattons les obstacles liés au sexe, à l’âge, à la race, à l’appartenance ethnique, à la religion, à la culture ou au handicap.
La viabilité passe par l’établissement de marchés qui permettent d’assurer une meilleure répartition des avantages du développement. Elle suppose la satisfaction d’une demande croissante de produits et de services écologiques de la part des consommateurs. Elle implique également la pose des fondements nécessaires pour assurer la dignité, la stabilité et des perspectives au profit de tous les citoyens. En nous attelant à la tâche pour opérer cette transformation, nous devons intégrer l’inclusion sociale dans nos politiques et dans toutes les actions que nous mènerons.

Cette déclaration vise essentiellement à garantir à tous des conditions de vie équitables grâce à l’emploi, à la protection sociale, au dialogue social et au respect des principes et des droits fondamentaux au travail.
L’Assemblée générale a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale. Elle invite tous les États Membres à célébrer cette journée spéciale en menant à l’échelon national des activités concrètes visant à promouvoir les buts et objectifs du Sommet mondial pour le développement social et ceux qu’elle a arrêtés à sa vingt-quatrième session extraordinaire….
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enfants libanais travaillant dans la rue

enfants libanais travaillant dans la rue

– Celle de Dominique Grenier, assomptioniste, dans la revue Ceras :
« Dans son enseignement social sur la justice, l’Église catholique a progressivement précisé comment la justice s’articule avec d’autres valeurs : la vérité, la charité, la paix, la liberté. La justice en effet, ne se suffit pas à elle-même et a toujours besoin d’être orientée et stimulée.
La justice est un thème central dans l’enseignement social de l’Église. Les accents ont évolué dans le temps, en fonction du contexte politique, économique et social. Car avant d’être une question théorique, la justice est une question pratique qui émerge du scandale de la pauvreté qui déchire le tissu social. Elle s’est posée avec une acuité nouvelle avec la révolution industrielle. Elle a connu de nouveaux développements avec l’extension des échanges économiques au niveau mondial.
Le corpus de l’enseignement social de l’Église catholique est large. Je limiterai mon investigation à quelques textes du Magistère parmi les plus significatifs. Je chercherai à préciser les articulations progressives de la notion de justice avec les valeurs de charité, de paix, de vérité et de liberté…. »

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Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).