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Pour réduire les inégalités, luttons contre l’évasion fiscale

oxfamOxfam révèle en ce début d’année 2016 un chiffre éloquent : 62 personnes détiennent à elles seules autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Ce chiffre était de 388 il y a juste 5 ans…
Les inégalités augmentent toujours davantage et de façon accélérée dans un monde où les plus riches font usage de leurs privilèges pour façonner l’économie et creuser le fossé entre eux et le reste du monde. Cette réalité résulte notamment d’un système fiscal injuste et d’un réseau mondial de paradis fiscaux qui prive les Etats des recettes fiscales nécessaires pour investir dans les services publics indispensables tels que l’éducation ou la santé.
Ce réseau de paradis fiscaux permet notamment aux multinationales et aux grandes fortunes de se soustraire à des centaines de milliards de dollars d’impôts. Ainsi, 7 600 milliards de dollars, soit plus que le PIB combiné de l’Allemagne et du Royaume-Uni, sont actuellement détenus sur des comptes offshore de particuliers.
Quant aux multinationales, 188 sur 201 des plus grandes d’entre elles sont présentes dans au moins un paradis fiscal. De nombreux gouvernements se rendent complices de cette situation. En alimentant une concurrence fiscale dommageable, ils entrainent d’importantes pertes de recettes fiscales pour d’autres pays. Les pays les plus pauvres en subissent particulièrement les conséquences puisqu’ils sont privés des fonds qui leur permettraient de financer leurs services publics et de lutter contre la pauvreté.
Face à ces injustices, il est nécessaire de se mobiliser et de demander la justice fiscale pour en finir avec l’ère des paradis fiscaux ! Signez la pétition qui présente les mesures défendues par Oxfam pour lutter contre l’évasion fiscale.

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Une économie au service des 1%. Ou comment le pouvoir et les privilèges dans l’économie exacerbent les inégalités extrêmes et comment y mettre un terme.

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Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).