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Comment les projets de la Banque mondiale laissent une traînée de misère dans le monde

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Joseph Kilimo Chebet, père de cinq enfants, debout à côté des restes calcinés de sa ferme au Kenya, détruite quelques heures auparavant par les agents du Service des forêts du Kenya.

Nombre d’organisations de la société civile dénoncent depuis plusieurs années les agissements de la Banque mondiale. Leurs dires viennent d’être Jconfirmés par une enquête conjointe de 11 mois du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), Huffington Post, Fonds d’enquête, projet GroundTruth et plus de 20 autres partenaires médias du monde entier : « Expulsés et abandonnés : comment les projets de la Banque mondiale laissent une traînée de misère dans le monde ». Cette enquête prouve un échec patent. Selon l’ICIJ et le Huffington Post, entre 2004 et 2013 :
  • 3 350 449 personnes ont été forcées de quitter leur foyer, privées de leur terre ou de leurs moyens de subsistance du fait d’un projet de la Banque mondiale.
  • sur les 455 milliards d’euros investis par la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI) dans presque 7 200 projets dans les pays en voie de développement, plus de 400 projets ont causé le déplacement permanent de communautés locales et 550 autres projets ont laissé des habitants sans abri.
  • la majorité des cas de relocalisation forcée ont eu lieu en Asie et en Afrique. En Asie, presque trois millions de personnes ont été déplacées ou laissées sans abri alors qu’en Afrique ce nombre s’élève à plus de 400 000 personnes.
Manifestation des Amis de la Terre Indonésie contre la Banque mondiale, 2008

Manifestation des Amis de la Terre Indonésie
contre la Banque mondiale, 2008

Des faits qui ne font qu’empirer puisque, de 2009 à 2013, les prêteurs de la Banque mondiale15un nombre deux fois plus élevé que celui des cinq années précédentes… Un article intéressant qui est développé à travers les thématiques suivantes : – Violations des droits – Les politiques de la Banque mondiale au fil du temps – L’inanité des politiques néolibérales prônées par la Banque mondiale et la nécessité de les combattre Poursuivre la lecture sur le site de Ritimo : « La banque mondiale de nouveau sur la sellette »  

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Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).