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COP21: des évêques appellent à un monde sans CO2 d’ici 2050

b2a4daa589b0cfa6da49e6007dc02ae19fc2f19dLa dépêche AFP vient de tomber : des évêques appellent à un monde sans CO2 d’ici 2050. Ceci bien sûr dans le cadre de la futur conférence sur le climat à Paris en décembre. On ne peut que se réjouir de cette volonté ecclésiale de s’emparer de ce sujet. voici le contenu de la dépêche :

« Des évêques du monde entier ont lancé lundi un appel solennel pour un « accord contraignant » à la conférence de Paris sur le climat (COP21), demandant « une décarbonisation totale d’ici à 2050 » et une aide des pays « responsables du changement climatique » envers les « plus vulnérables ».
Ces prélats des cinq continents s’inspirent largement de l’encyclique « Laudato si' » publiée en juin par le pape François, très engagé depuis le début de son pontificat dans la lutte pour la protection de l’environnement.
Les négociateurs des plus de 190 pays qui se retrouvent à Paris fin novembre, pour tenter de sceller l’accord le plus ambitieux jamais conclu pour lutter contre le réchauffement, doivent « fixer un objectif pour la décarbonisation complète d’ici à 2050 », affirme l’appel.
« L’idée centrale est de faire progressivement disparaître les émissions produites par les combustibles fossiles et d’offrir à tout un chacun l’accès à une énergie renouvelable, saine, fiable et à un prix abordable », insiste le texte.
Les évêques catholiques demandent des « feuilles de routes précises » et des « révisions périodiques obligatoires » sur les engagements des différents pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Par ailleurs, les évêques insistent sur le fait qu’il incombe « aux responsables du changement climatique d’aider les plus vulnérables à s’adapter et à gérer les pertes et les préjudices et de partager la technologie et le savoir faire ». Les mesures de réduction d’émissions de GES doivent être prises par « tout les pays, lesquels reconnaissent leur responsabilité commune mais différenciée et leurs capacités respectives sur la base de leurs responsabilités historiques », ajoutent-ils.
Lors d’un point de presse au Vatican, des évêques d’Océanie sont intervenus pour rappeler les dangers menaçant leurs archipels: « Des régions et des nations entières sont menacées par la hausse du niveau des mers » provoquée par le réchauffement climatique, ont-il rappelé.  »

lire aussi : Les Églises chrétiennes françaises unies pour la COP21

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Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).