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Ne laisse pas ta vie se taire… !

Tabgha-EspritVous vous posez peut-être la question : Qu’est ce qui se vit dans une béthanie ?
Vous avez déjà une présentation de cette petite cellule locale sur cette page.
Mais encore ?
Lors de ces rencontres nous essayons de nous mettre à l’écoute de l’Esprit… Prières, chants, travail de la Parole mais aussi réflexions sur l’actualité, et … repas tiré du sac…
Voici le compte rendu d’une des dernières béthanie d’une petite cellule en Auvergne qui s’est donné le temps, comme chaque mois, de se rencontrer et de réfléchir, par exemple ici, sur un des chants communautaires : « Ne laisse pas ta vie se taire »!

: « En Béthanie, nous nous sommes arrêtés sur les paroles de ce chant. Nous leur avons donné le temps de nous parler. Chacun, de façon personnelle, est sensible à tel mot, telle image, telle expression. Nous avons pris le temps, en silence, pour que ces mots, ces images fassent leur chemin, résonnent, chantent en nous, touchent quelque chose de profond en nous.
En tournant notre regard, notre attention, à l’intérieur, vers cet espace d’intériorité qui est nôtre, nous pouvons prendre conscience de cette vie présente, frémissante au fond de nous.
Voici quelques unes des paroles que nous avons échangées dans le groupe : elles reflètent des situations très concrètes de notre quotidien que nous n’évoquons pas ici, par souci de discrétion :

« Ma vie, c’est à la fois une danse et une larme. Elle étincelle même si quelque part, c’est une larme, pour ce qui n’est pas achevé en moi. C’est un élan que je reçois pour aller vers les autres. »
« C’est une question importante pour moi aujourd’hui : ne laisse pas ta vie se taire. C’est m’affirmer sans tout casser dans mes relations familiales. »
« Laisser tomber mes feuilles mortes. Le passé est passé. Je profite du présent plein de belles choses. La source monte, coule et me ressource. »
« Je laisse tomber mes feuilles mortes : quand je vais vers les autres, cela me réconforte. »
« La harpe, c’est doux, c’est apaisant : c’est la douceur en moi. »v « Mon rêve : être une eau fraîche offerte aux assoiffés. Pourtant, je laisse ma vie se taire : c’est un réflexe. » « Une source. Une harpe.
La source : jaillissement dans mon silence. Eau fraîche. Elle me rafraîchit et m’abreuve. Invitation à vivre de cette source, à la laisser jaillir, vivre, prendre toute sa place en moi.
Harpe : ma sensibilité à la beauté et à la dignité de l’Homme. Touchée, et même en colère, quand l’Homme se satisfait de la laideur et de la misère.
bles pour croire en la vie en moi. La laisser s’épanouir. Elle est là. »
« Toucher la vie en nous :
Cela nous ressource, nous fait du bien, nous rafraîchit.
Cela nous meut, nous envoie vers les autres.
Cela nous invite au respect dans les relations, à la douceur. Cela nous appelle, nous donne soif de plus de vie. »


Et vous, quel mot vous rejoint aujourd’hui, quelle image, quelle expression ? Comment ce chant vous parle ?
Prenez un peu de temps pour laisser ce chant résonner en vous et souligner tel mot, telle image, tourner votre regard au-dedans et laisser monter la vie qui est là, présente au creux de vous…
Que ressentez-vous ? Y-a-t-il un mouvement intérieur, un dynamisme qui peut être vecteur de transformation dans votre vie ? Exprimez ce que vous découvrez, partagez-le au moyen de l’emplacement « A vous la parole… » qui vous est proposé ci-dessous. Merci de contribuer à faire vivre ainsi une “Béthanie en ligne”.

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Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).