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« On ne peut pas continuer avec ce système qui élargit les inégalités »

à Morlaix l'an passé

à Morlaix l’an passé

A trois semaines de la COP21 à Paris, il semblerait que la majorité des français s’en soucie comme d’une guigne.
La rencontre est pourtant grave : « au moment où on parle, on n’est pas sur la trajectoire des deux degrés (objectif prévu pour la Cop21) . On est entre 2,5 et 3,5 degrés, on est largement au dessus », a indiqué Nicolas Hulot. Comment combattre l’insouciance et l’indifférence ?
A cela s’ajoute toute la pression des lobbys internationaux (pays, multinationales, entreprises) qui refusent de prendre des responsabilités et des engagements et font tout pour refuser un accord contraignant.
La rencontre à Paris est celle de la dernière chance. Ensuite, le Monde ne maîtrisera  plus rien.
L’inquiétude est donc réelle face à un échec possible.
« D’où nous viendra le salut ? »
Si les décideurs politiques financiers et économiques n’écoutent pas la colère et la volonté de changement de la Rue et des associations civiles citoyennes, engagées et conscientisées, il ne reste plus qu’à croire au miracle pour nos enfants et petits enfants et pour tous ceux qui vont faire les frais  de ce réchauffement : ceux d’Afrique, d’Océanie qui sont déjà dans l’urgence et, disons-le, de partout puisque les méfaits (ouragans, cyclones, tempêtes, sécheresses, famines) n’ont plus de frontières.
C’est pourquoi l’ appel récent que nous mettions dans ce site mérite une réponse.
Comment faut-il parler pour être écouter ?
Pour le président du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre Solidaire), et co auteur de l’ouvrage « Crime climatique, Stop ! Un appel de la société civile », la nécessité pour l’homme d’assumer sa responsabilité quant au réchauffement climatique constitue un enjeu majeur pour les croyants et une « bonne nouvelle » pour le climat dans la mesure où cela passe forcément par un appel à un changement des modes de production et de développement qui engage à davantage de solidarité.
Voici un interview qu’il donne sur les enjeux de solidarité, seule réponse aujourd’hui au désastre annoncé. Il dure 14 mn

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Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).