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On vaut mieux que ça !

manif-loi-travailPeut-on encore compter sur les politiques pour prendre la défense des travailleurs précaires et changer la donne des conditions de travail actuels ? Avec la loi El Khomri on peut craindre que non.En effet c’est une proposition de loi qui précarise plus qu’elle ne protège !
Voici une belle initiative citoyenne, spontanée, intitulée « On vaut mieux que ça ! » C’est le mot d’ordre lancé sur les réseaux sociaux sous forme de hashtag par un groupe de jeunes Youtubeurs opposés à l’avant-projet de loi du travail, dite loi El Khomri.
Ils se présentent ainsi : « Face au projet abject et absurde de réforme du code du travail, nous pensons qu’il est temps de ne plus rester dans notre coin. Nous avons décidé de nous retrouver, d’en parler et de vous proposer de nous rejoindre pour montrer à ceux qui prétendent nous gouverner que, nous tous, #OnVautMieuxQueCa

Les organisations de jeunesse s’opposent avec fermeté à la révision du Code du travail, qui va allonger le sas de précarité pour les jeunes entrant sur le marché du travail et pour les prochaines générations. « Nous sommes déjà précaires pendant nos études et notre insertion professionnelle, ils vont faire de nous des salariés jetables ! » s’exclame Marthe Corpet, de l’Unef.
Précarité, licenciements, rupture de contrat, semaine de 48 h, « travailler plus pour gagner moins, se faire virer plus facilement, augmenter encore le chômage… » La liste des mesures qui les font réagir est longue.

Dans une vidéo récente (ci-dessous : durée 3,20 mn), ces jeunes vidéastes invitent à partager les expériences du monde du travail. Jeunes travailleurs, diplômés, ils ont décidé de leur donner toute la place pour s’exprimer. Et les contributions fusent !
A partager avec les jeunes de nos familles et de nos quartiers … qui sauront prendre le relais si nous sommes un peu perdus dans les réseaux sociaux !



Toute personne souhaitant ajouter sa contribution, quel que soit son statut, peut entrer en contact avec eux.
Facebook: https://www.facebook.com/OnVautMieux/
Twitter: https://twitter.com/onvautmieux
Diaspora: OnVautMieuxQueCa

Par ailleurs, la pétition de Caroline de Haas : « Loi travail, non merci » a déjà atteint plus d’un million de signatures.
Pour la signer : RDV sur http://loitravail.lol

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Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).