Color Selector

default niceblue intenseblue otherblue blue puregreen grassgreen green olive gold orange pink fuchsia violet red

Container Selector

Article

Oui, l’asile est un droit de l’homme fondamental

acatL’Acat, l’ONG chrétienne contre la torture et la peine de mort, demande à la France et à l’Union européenne de renoncer aux listes de pays d’origine sûrs, qui permettent de trier les demandeurs d’asile sur la seule base de leur nationalité.
Elle rappelle que le droit d’asile est un des principes fondamentaux de la déclaration universelle des droits de l’homme adoptée en 1948.
Depuis début décembre elle lance une campagne mobilisation à laquelle vous pouvez participer (lien en fin d’article)
Xavier

Où est l’esprit des droits de l’homme ?

Où est l’esprit des droits de l’homme, lorsque la France et l’Europe renvoient vers des pays figurant sur une liste de pays soi-disant sûrs des hommes, des femmes et des enfants qui, pourtant, y risquent leur vie ? Présupposer que certaines demandes sont frauduleuses, en vertu du pays d’origine du demandeur d’asile, est une négation du droit à chacun de protéger sa vie.
Le droit d’asile, qui permet aux personnes persécutées de trouver refuge hors de leur pays, ne doit pas être mis en sourdine à la suite des attentats de Paris et de la montée de l’extrême droite en France.
acat2Aujourd’hui, les personnes en détresse venant d’autres continents qui fuient la guerre et les persécutions se heurtent à des politiques migratoires restrictives. Un grand nombre de ces personnes sont renvoyées à la suite de procédures expéditives, discriminatoires et attentatoires à leurs droits les plus fondamentaux au motif qu’elles sont issues de pays dits d’origine sûrs. Les listes des pays d’origine sûrs permettent aux administrations nationales de trier les demandeurs d’asile sur la seule base de leur nationalité, et avant même que la réalité de leurs craintes de persécutions ne soit examinée individuellement.
Chacun doit bénéficier de la même protection, sans aucune discrimination, contre les persécutions, la torture, les traitements inhumains et dégradants. L’Union européenne doit renoncer à son projet d’établir une liste européenne commune de pays d’origine sûrs, et doit supprimer des directives européennes la notion même de pays d’origine sûr.

– Découvrir le site de l’ACAT
Signer notre pétition contre les listes de pays d’origine sûr
En savoir plus sur notre mobilisation « l’asile est un droit »

1 Comment

  • Merci pour la vigilance de nos « lanceurs d’alertes »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).