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Prostitution : victoire en vue ?

prostitutionle Mouvement du Nid-France accompagne les personnes prostituées dans leurs démarches d’accès à la justice, aux soins, ou encore à la sécurité sociale. il est également présent à leurs côtés lorsque les personnes prostituées entreprennent des démarches pour quitter la prostitution.

Les bénévoles de ce mouvement sont aujourd’hui dans l’attente du vote de la loi sur la prostitution qui aura lieu le 3 février prochain.
On a pu voir depuis des mois le parcours parlementaire de cette proposition de loi qui avait commencé fin 2013. Après l’échec des députés et sénateurs (oppositions des sénateurs républicains) à s’accorder mi-novembre sur une version commune de la proposition de loi, les députés ont rétabli pour l’essentiel mi-décembre en commission leur version du texte, modifié par les sénateurs.

Le texte proposé par des députés socialistes instaure
– la pénalisation des clients de prostituées. Point nouveau, ces « clients » sont reconnus eux-aussi comme des victimes (histoire personnelle, enfance, problématiques sociales, psychologique…) et il leur sera proposé un suivi psychologique.
– La suppression du délit de racolage passif, institué en 2003 par le ministre de l’Intérieur d’alors, Nicolas Sarkozy. A cette époque toutes les associations sur le terrain avait dénoncé cette mesure. perçue comme « inutile et inutilement stigmatisant » pour les prostituées.
– la création d’un parcours de sortie de la prostitution, des mesures d’accompagnement social ainsi qu’une politique de prévention auprès des jeunes.
– l’interdiction de l’achat d’actes sexuels, qui sera sanctionné d’une contravention de 1.500 euros.

Le mouvement du Nid qui milite depuis des années pour cette loi salue la détermination du Gouvernement et la mobilisation de femmes parlementaires de tous bords et des deux assemblées.
Espérons que le vote sera positif !

1 Comment

  • c’est très bien ! est-ce que le décret d’application de cette loi passera ? y-at-il besoin d’en passer par là ? ou la loi est-elle applicable tout de suite ? à suivre ..

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Tenter de trouver avec notre prochain un terrain commun d’humanité
« Puissions-nous en ces moments entendre l’invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel. Un temps de rencontre, avec des proches, des amis : un moment pour prendre le temps de vivre quelque chose ensemble. Un moment pour être attentif aux autres, quels qu’ils soient. Un temps de partage de notre amitié, de notre joie. [...] Un temps de prière, aussi : attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment- là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre-ensemble. »
Père Jacques Hamel
dans le bulletin paroissial de l’église Saint-Étienne, en juin, avant son assassinat
La compassion est en train de quitter notre monde

" "A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitrise et qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement. Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes. Notre sérieux est navrant. Nos prudences sont moroses. Nos "fêtes" sont sans lendemain. Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins. Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets. Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."

Paroles partagées par Jean-Claude Guillebaud en conférence en 2015 à Briec-de-l'Odet (29).